Prendre un avion en Inde ou au Népal
Prendre l’avion en Inde ou au Népal ne manque pas d’humour. Du moins pour un regard occidental.
Tout d’abord, le process de sécurité diffère de ce que nous pouvons connaître. Pas de problème pour passer avec dix bouteilles si cela vous chante. En revanche, il faut montrer 4 fois son billet pour pouvoir accéder dans l’enceinte quasi sacrée d’un aéroport, se faire fouiller facilement 5 à 6 fois avant l’embarquement, et je ne parle pas des check bagages. Le tout avec une notion de First-In First-served totalement inconnue et des familles sur quatre générations qui oublient systématiquement leur carte d’embarquement je ne sais trop où, cela donne de joyeux bouchons qui valent des points !
Mais parfois, point de famille, point de femmes (ou quasiment). Assez curieux d’embarquer sur un vol à 90% masculin. Mais non, pourtant, je n’ai pas pris la mauvaise file d’attente.
D’ailleurs pour être sûr de qui arrive sur le territoire, les formalités administratives réservent une petite surprise avec la carte à remplir :
C’est qu’ici le 3ème genre, tel qu’il est ainsi appelé, est reconnu.
La mention spéciale revient haut la main aux compagnies nationales. J’ai hésité entre deux lignes intérieures, finalement je les ai prises toutes les deux, l’une à l’aller, l’autre au retour. Pour être sûre qu’elles n’étaient pas imaginAir :
Ce qui nous permet de recevoir le clin d’oeil de mon frère, qui revient sur les ondes avec ses croquis si bien sentis :
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