Kyaw San Win et Ei Ei, « venir faire nos études à Yangon »
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Kyaw San Win (lui) et Ei Ei (elle) ont tous les deux 23 ans. Je les rencontre, ou plus exactement, ils me rencontrent à l’ombre des arbres qui bordent le lac Kandawgyi. Nous essayons d’échapper à la fournaise qui vient d’arriver, c’est normal c’est l’été. Ils sont mignons sous leur pare-soleil qui leur crée une jolie bulle d’amour.
Ils ne sont pas les seuls amoureux à venir sur les rives du lac, c’est simple, il n’y a que des couples. Qui se tiennent à distance respectable, cela va de soi.
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Ils viennent tous deux de deux provinces au nord du Myanmar, qu’ils ont quittées il y a moins d’un an pour venir étudier ici à Yangon. Lui l’électronique, elle l’anglais. Pour tous les deux, Yangon est le plus loin où ils sont allés. Certes le schéma est classique : quitter le nid familial pour mener ses études, rencontrer son amoureux…
Ce qui m’accroche c’est ce qu’ils ajoutent. L’objectif de Kyaw San Win est de partir à l’étranger, à Singapour exactement.
Ei Ei n’a pas cette liberté-là, sa mère refusant qu’elle quitte le Myanmar, ni aujourd’hui ni demain. Je ne parlerai pas de société matriarcale, mais il est sûr que les femmes jouent visiblement un rôle important au sein de la famille.
Kyaw San Win reprend la parole, il a très envie de partager ses rêves. Il précise qu’il reviendra au bout de 2 ou 3 ans maximum. Pourquoi être si arrêté sur la durée ? « Mais parce que je veux passer ma vie auprès de ma famille, surtout ma mère. » Et c’est tous deux qu’ils me parlent de l’amour qu’ils portent à leurs parents. Je cite tel quel : « I will never forget the gratitude toward my devoted mother. »
Il faut voir le merveilleux sourire qui va avec. Une ode à toutes les Mamans du monde.
C’est sur cette note que je les laisse, en me demandant ce qu’ils penseraient de la chanson des amoureux des bancs publics…
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