Delhi, la grouillante
Delhi, la polluée. Mais oui, elle gagne la palme de la capitale la plus polluée du monde. Devant Mexico et Pékin, joli record.
Delhi, l’écrasante. 48°C, cela se passe de commentaires.
Delhi, la grouillante. Pleine de vie, de poussière, de mouvements, de klaxons, d’odeurs. Pleine de flux, de personnes, de voitures, de rickshaw à vélo ou à quatre roues. Pleine de tout.
Delhi, la douce aussi, mais en intérieur. La vie au quotidien avec David et Gaëlle, ou avec les nounous Rita et Barbara. Ne pas utiliser la table pour partager le Thali du matin. Aller à la piscine municipale et regarder les bonnets pour Sikh (il paraît qu’il y a également le casque de moto adapté !). Se faire une virée dans les bars, bondés bien sûr, de Delhi. Voir les locaux négocier les fruits et légumes à 1 centime près. Passer devant un match de cricket improvisé. Voir les chantiers où les femmes ont la part belle. Prendre conscience du milliard d’habitants en regardant les plaques d’immatriculation. Vite se réfugier au calme et au frais après se prendre un shoot de rue. Bref, Delhi.
Delhi, la porteuse d’espoir. Le 26 mai, Modi, le chef du gouvernement indien fraîchement élu, a invité ses homologues voisins pour son investiture. Dont celui du Pakistan, Sharif, qui a accepté. Rarissime. Il est arrivé aujourd’hui en précisant qu’il était porteur d’un message de paix. Certes les visions politiques de Messieurs Modi et Sharif peuvent être sujettes à discussion, voire contestation. Il n’empêche. Le moment est historique. L’Inde et le Pakistan sont en conflit… depuis 1947.
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