Cassia, « not enough »

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Cassia

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Qu’elle est pétillante cette jolie Cassia ! Toujours envie de bouger et danser, un sourire qui ne demande qu’à partir en rire, un regard sur la vie positif quoiqu’il se passe…
Même pas la trentaine, Brésilienne par son papa musicien et Suisse par sa mère globe-trotteuse, elle a grandi vers Porto Allegre entre concerts et trajets à moto (à quatre : papa, maman, petite Cassia, et guitare), puis à Zürich où elle est hôtesse de l’air pour SwissAir. Avec un passage par Pekin où elle était assistante manager dans un palace.

Elle a la vie en elle, et vole avec la légèreté de celle qui a une vie fait uniquement de ses propres choix. C’est un véritable papillon, tout en éclat, et avec ses cheveux roux elle ne passe pas inaperçu. Surtout en Birmanie.

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Nous nous rencontrons à Yangon, où elle profite de 6 jours chrono entre deux avions.
Le courant passe immédiatement, je l’emmène avec moi pour une virée dans le sud-est de la Birmanie. Moto, bateau, voiture, camion, on aura tout fait. Girls on the road !

Évidemment, elle fera partie des portraits des gens rencontrés sur la route. Obligé ! Alors, il lui faut le Sésame. Et donc une réponse à la question « how far have you ever been? » La réponse fuse, immédiate : « not enough ».
Venant d’elle, je ne sais si cela m’étonne ou pas.

Et là, elle me raconte un voyage en Indonésie, l’an passé. Elle qui a eu des problèmes de respiration jeune se retrouve à plonger pour la première fois. L’appréhension est à son maximum. En même temps, elle s’amuse à raconter avec toute sa pêche comment elle a eu l’impression d’être James Bond sautant à l’eau. Mais voilà, une fois dans l’eau, rien ne va plus. Elle n’arrive pas à descendre le long de l’ancre. Elle bloque. Jusqu’à ce que quelqu’un l’emmène, main dans la main, petit à petit. Une tortue passe, Cassia éclate de rire, le masque se remplit d’eau, mais elle gère. Comme le reste de la plongée, entre tension et bonheur. Bonheur de cette découverte et d’avoir réussi. « I was proud. And happy of course, I am always happy. »
Après cette plongée, elle s’est posée la question de ses propres limites. « This dive was a limit, I almost stopped, but I passed. I couldn’t allow myself to say « I can’t ». Now I can say « This is my limit, I stop here. » »

Mais elle ajoute « I haven’t found something which stops me. I think this is what I am looking for. »
Et là je comprends pourquoi elle me dit qu’elle n’est pas encore allée assez loin.

 

 

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