Santo Antao, la verdoyante
Nous nous mettons au rythme capverdien et partons pour une virée dominicale sur l’île voisine. Santo Antao. Prononcez Santantoun pour être dans le ton.
Départ à l’aube sur notre annexe, en catimini au milieu des bateaux endormis. Le ferry nous attend à 7h30. Enfin il ne nous attend pas vraiment. C’est nous qui l’attendront. Un certain temps. Un temps certain. Le moteur a des ratés, tous les passagers débarquent. Nous grillons à feu doux sur le quai sans savoir si un autre bateau pourra être affrété.
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C’est que nous sommes dimanche, et comme le responsable de la compagnie ne répond pas au téléphone pour cause de lendemain de fiesta du samedi soir à Mindelo, il faut aller chez lui le réveiller. Finalement, on a le Go pour prendre le ferry concurrent plus ou moins en travaux. Qu’il faut équiper. Et dont il faut faire le plein de gasoil. Mais comme nous sommes dimanche, il faut réveiller le responsable du port pour avoir du carburant. Et c’est reparti pour un tour… Cap Vert, mon amour. Cela me fait rigoler.
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Deux heures plus tard, ce qui est relativement rapide, tout le monde est prêts à embarquer : nous mêmes (le trio de Toumim, Roger qui est toujours bloqué au Cap Vert, et un couple voisin de bateaux), un groupe de touristes rôtis à point, des capverdiens du dimanche, et… un corbillard.
Moment d’intense émotion quand la voiture s’avance et qu’un petit groupe endeuillé se rassemble autour, des fleurs en plastique à la main ou un casque stéréo sur les oreilles. Une très belle dignité pour un dernier hommage.
Et comme un signe, des poissons volants nous accompagnent pendant la traversée…
Les facéties de ferry occasionnent les discussions et je fais la connaissance de Théo, un français qui a monté son agence de trekking au Cap vert. Je ne peux que lui Merci pour ses bons plans et lui faire un coup de pub ici, he deserves it (www.cap-vert-trekking.com).
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Il nous met en contact avec Sylvino qui arrivera en pick up pour nous accompagner dans une virée fantastique à Santo Antao, après un petit déjeuner chez lui préparé par sa femme (on notera la cachupa à base de haricots, maïs, riz, qui tient au corps. Pratique pour au moins 3 jours de siège, on ne sait jamais, la guerre peut éclater).
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Santo Antao nous réserve une incroyable surprise : passer du jaune orange de la terre pelée… au vert incroyable de vallées escarpées.
Incroyables vallées escarpées donc. Dans l’une desquelles nous partons randonner.
À midi, c’est la meilleure heure, c’est bien connu. Qu’importe. C’est un peu notre Maccu Pichu à nous.
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Ce vert sorti de nulle part nous enchante, il nous revigore après tout ce temps en mer. J’ai l’impression d’avoir de nouveau 5 ans et m’émerveiller au chant d’un oiseau ou au parfum d’un brin de coriandre.
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La vie est belle, elle est pleine de surprises, et sur le ferry du retour je me souhaite qu’elle continue d’être ainsi. Bingo, une baleine vient nous saluer.
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