Art Basel, mais à Hong-Kong
Art Basel c’est le nouveau rendez-vous de l’art contemporain à Hong-Kong, qui attire de plus en plus les pays voisins. Et, coup de chance, cela se passe juste au moment où j’y fais halte.
Il y a une semaine j’étais en Thaïlande, la semaine prochaine à la même date je serai au Népal. Evidemment la transition la plus en douceur que l’on puisse imaginer entre les deux est… la FIAC asiatique. Bon alors même si on retrouve les galeries de Paris, Londres ou NYC, ce n’est pas tout à fait la FIAC. D’abord tu ne t’arrêtes pas tous les dix mètres pour saluer quelqu’un, c’est sûr ici tu ne connais personne. À bien y regarder d’ailleurs, le public est essentiellement asiatique, c’est normal, mais ça change. Car les habitudes ne sont pas les mêmes : adieu les tenues excentriques So Paris revêtues pour l’occasion qui font le spectacle plus dans les allées que les stands eux mêmes. Et bonjour aux tenues chics, avec photos posées devant, à coté, voire dans !, les œuvres d’art. Je remarque que ces dernières sont nettement moins trash que celles que j’ai pu voir en Europe. Est-ce une question de lieu ou de mode qui veut que les œuvres soient moins interpellantes ?
Ce petit tour à Art Basel me rappelle aussi une chose : l’art c’est un peu comme une langue étrangère que tu n’aurais pas pratiquée pendant longtemps. Quand tu y es de nouveau confronté, tu as beau capter quelques mots et y retrouver des références, le sens des phrases n’apparaît pas clairement, et c’est une vague incompréhension mêlée d’émotion dans ce pays étranger.
Il n’en reste pas moins la joie de replonger dans un univers oublié…
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