Une vie à Maupiti

Les trois jours à Maupiti méritent à eux seuls une belle chronique.

Trois jours merveilleux, trois jours que j’aurais voulu voir durer trois mois, trois jours de gris pluie et de bleu lagon, trois jours au milieu de trois familles, trois jours à trois amis :

Maupiti, c’est une ile principale (une petit montagne, une route qui en fait le tour) entourée de motus (quelques habitations, une mini piste d’aéroport…), assez de places pour ce petit millier d’habitants !
Grâce à Bénédicte, je rencontre Claude qui nous embarque dès l’arrivée au sens propre comme au figuré puisqu’il vient me chercher en bateau sur le motu où je loge. Je ne le sais pas encore, mais à partir de ce moment là je vais gouter à trois jours de la vie à Maupiti.

Moments piqués au hasard de ma mémoire :
– Claude nous fait l’honneur d’une visite de l’île… dans le pick-up déglingué qui fait office d’ambulance si besoin.
– Françoise nous fait entrer son dispensaire et nous explique tout le système de santé local : l’organisation, le système D, la prise en charge à 100% de quasi tout le monde,  l’astreinte 24/24 et 7/7 qu’elle assure seule, les abus qu’il faut contrecarrer (vigilance accrue sur les RdV médicaux à Papeete pour avoir un vol gratuit ou les arrêts de travail du lundi matin…).
– Claude m’emmène en scooter à la recherche d’un pêcheur qui aurait des langoustes à vendre. On le trouvera grâce aux infos que nous donnent des joueurs de « coco bowling » sur la place du village.
– Mathieu, Bénédicte et moi essayons de trouver un chemin dans la forêt pour atteindre le point de vue à 400 mètres (que nous ne trouverons pas, on a fait fort sur ce coup là).
– Evans, avec son fils Evens, nous fait découvrir ses coins de pêche au varo dans le lagon lors d’une sortie mémorable entre deux averses.
– Quant aux repas chez les uns, ils sont toujours animés, gais, et pleins de saveurs d’ici.

En images, coté terre…

… ou côté mer !

La bande son de cette vie à Maupiti ?
Ukulélé d’Evans à chaque instant, à tous les étages… Même sous la pluie, la vie a vraiment bon goût !

Ce fut bon, très bon.
Jusqu’au bout. Une grande émotion quand j’ai vu tous les amis de Maupiti à l’aéroport. Ils avaient fait le trajet en bateau jusque là. Avec sourires et fleurs.